À retenir
Le rituximab et l’ocrélizumab pourraient potentiellement présenter un intérêt pour le contrôle de l’activité de la maladie chez les femmes présentant des troubles immunologiques envisageant une grossesse, mais des données de sécurité d’emploi supplémentaires sont essentielles.
Pourquoi est-ce important
À ce jour, des données provenant de moins de 200 grossesses chez des femmes atteintes d’affections neuro-immunologiques, après exposition à des traitements anti-CD20, ont été rapportées, principalement concernant le rituximab. Il est actuellement recommandé aux femmes d’arrêter le traitement anti-CD20 au moins 6 à 12 mois avant la conception. Une récidive ou un rebond de l’activité de la maladie a été rapporté chez des patientes arrêtant d’autres traitements modificateurs de la maladie, tels que le natalizumab et le fingolimod, mais pas avec les traitements anti-CD20.