À retenir
Chez les personnes atteintes d’une maladie du spectre de la neuromyélite optique (neuromyelitis optica spectrum disorder, NMOSD), les taux d’inflammasome famille à répétitions riches en leucine se liant aux nucléotides contenant le domaine pyrine (nucleotide-binding leucine-rich repeat [NLR] family pyrin domain containing 3, NLRP3) et d’ADN mitochondrial (ADNmt) dans le liquide céphalorachidien (LCR) étaient plus élevés que chez les personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP) ; ces taux pourraient contribuer à la pathogenèse de la NMOSD.
Pourquoi est-ce important
Jusqu’à la découverte des anticorps anti-aquaporine 4 chez les personnes atteintes de NMOSD, cette maladie était considérée comme un sous-type de SEP en raison des signes cliniques similaires caractérisant les deux affections. Les résultats de cette étude suggèrent l’existence possible d’un biomarqueur diagnostique susceptible de permettre une distinction plus claire entre NMOSD et SEP.