Élucidation du spectre phénotypique des encéphalopathies développementales et épileptiques génétiques

  • Les encéphalopathies épileptiques et développementales (EED) couvrent un groupe hétérogène de gènes épileptiques phénotypiques (gènes SCN1A, SCN2A, SCN8A, SYNGAP1, NEXMIF, CHD2, PCDH19, STXBP1, GRIN2A, KCNT1, KCNQ2 et syndrome d’Angelman [SA]).
  • Dans une cohorte de 510 personnes, les gènes de l’EED associés à l’état de mal épileptique convulsif (EMEC) étaient les gènes SCN1A, KCNT1 et SCN2A. Un état de mal épileptique non convulsif (EMENC) a été observé chez des patients atteints d’EED-SCN1A hors syndrome de Dravet, d’EED-CHD2 et du SA. La mort subite inexpliquée en épilepsie (MSIE) était associée aux gènes SCN1A, SCN2A, SCN8A et STXBP1. Sur les 8 % (42/510) de décès enregistrés dans la cohorte, 20 des 42 cas ont été attribués à une MSIE, atteignant un taux de MSIE de 2,9 pour 1 000 personnes-année.
  • Il est important de comprendre les risques d’EED génétiques associés à l’EMEC, à l’EMENC et à la MSIE afin de développer des stratégies appropriées de diagnostic, de prise en charge et de traitement précoces.